Je ne réalise pas. Je sais que je ne pars que pour 6 mois, mais je ne réalise pas que le voyage est dans 4 jours. Je m'en rends compte seulement par les 'dernières' soirées que je passe avec les copains; par les coups de fils avec mes proches et où à la fin je leur dis à bientôt; par le rangement de mon bureau au boulot . C'est étrange comme sentiment. Comme tout grand changement, c'est également une manière de tester et d'expérimenter: j'ai de super bonnes surprises et je me résigne par rapport aux mauvaises. Cela me fait faire un tri dans ma vie et mes relations.
Bref, trêves de mots mielleux et pseudo-psychologiques.
A J-4, je voulais revenir sur le début de cette aventure et partager l'information qui m'a permise de tout lancer: le CSI ou Congé Solidarité Internationale.
Ce Congé est une des raisons qui m'a poussée à écrire ce blog: je voulais absolument partager son existence avec toutes les personnes qui se posent peut-être la question de vouloir faire un peu d'humanitaire, mais qui se découragent de par le fait de le rendre compatible avec leur activité professionnelle. Et bien Mesdames et messieurs, le Congé est fait pour vous !
La définition sur le site du gouvernement est assez explicite:
Le congé de solidarité internationale (CSI) a pour objet de permettre à un salarié de participer à une mission d’entraide à l’étranger. La durée du congé ou la durée cumulée de plusieurs congés, pris de façon continue, ne peut excéder 6 mois
Et le retour l'est tout autant:
À son retour de congé, le salarié doit retrouver son précédent emploi ou un emploi similaire assorti d'une rémunération au moins équivalente.
Mais pourquoi n'est-il pas connu ? Mystère, mystère...
J'ai eu connaissance de ce congé par un petit jeu de pistes et de recherche.
- 1ère étape: le Cambodge - le VSI
Je suis partie au Cambodge en 2014 pendant 15 jours avec une association humanitaire HAMAP , et nous avons été contacté par une école d'hôtellerie faisant partie d'un programme de l'ONG Agir pour le Cambodge (Sala Bai Hotel). Nous n'y sommes restés qu'une journée, mais elle restera gravée dans ma mémoire car c'est à partir de là que mon projet de partir 6 mois s'est déclenché: superbes rencontres, impressions de faire une action durables, etc... 2 françaises y travaillaient en tant que Volontaires internationales. J'ai donc entendu parler pour la 1ère fois de VSI.
- 2ème étape: retour en France - le CSI
A mon retour de voyage, j'ai commencé à me renseigner sur le VSI. Il m'a amené à trouver la plateforme France-volontaires et tous les types de volontariats:
Le Volontariat de Solidarité Internationale (VSI)Le Service Civique à l’InternationalLes chantiersLes congés de solidaritéLe dispositif JSI-VVVSILe Service Volontaire Européen (SVE)Le Volontariat des Nations Unies (VNU)Le Volontariat International de la Francophonie (VIF)Les programmes de volontariat nationaux
Je vous invite vivement à y jeter un oeil car le site est très bien fait. Par le biais du ' Volontaire, pourquoi pas moi ?', il propose à chaque personne les types de volontariat qui lui sont applicables ( jeune, diplômée, salarié, retraité, etc..)
- 3ème étape: Vérifier que mon entreprise est OK
Une fois que j'ai su que ce congé existait, je suis passée voir les RHs de ma boîte pour en savoir plus. Il s'avère que j'étais la 2ème en 10 ans à le demander !! Sur une boite de plus de 4000 personnes en France, c'est pas mal quand même :)
- 4ème étape: Lancer les recherches de postes
Une fois qu'on sait qu'on veut et qu'on peut partir, il ne reste plus qu'à trouver la mission. Et commence la vraie recherche, comme une recherche d'emploi.
Mais, ce n'est plus le sujet de cet article :) A voir dans un prochain post !!
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire